Espace de thérapies émotionnelles

Lettre n°3 de l'été

Envoyée lundi 24 juillet 2017 à 18:45:00

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Bonjour, 

Aujourd'hui, bonne nouvelle, je vais aborder les thérapies cognitives, c'est à dire les moyens de reprogrammer le cerveau et de développer d'autres fonctions cognitives.

Depuis quelques années les neuro scientifiques ont démontrer la plasticité cérébrale. 

L’étude scientifique de l’activité cérébrale et l’imagerie, en particulier l’IRM, montre que le cerveau s’adapte en permanence en développant les neurones ou en créant de nouveaux neurones et de nouvelles connexions entre les neurones (synapses) en réponse aux expériences et aux stimulations internes ou externes. En peu de temps, le cerveau est capable de se réorganiser pour améliorer nos émotions, nos pensées, nos actions.

La neuroplasticité ou plasticité neuronale peut se définir comme l’ensemble des manifestations traduisant la capacité des neurones à se modifier et se remodeler tout au long de la vie. Tous ces mécanismes contribuent à une adaptation des neurones à un environnement moléculaire, cellulaire et fonctionnel extrêmement changeant et par voie de conséquence à des modifications fonctionnelles. Ainsi, chaque seconde, notre cerveau se modifie en fonction des expériences affectives, psychique, cognitives que nous vivons. C’est un processus physiologique d’adaptation du système soumis à l'influence de facteurs environnementaux, génétiques ou épigénétiques.

Le stress est l’état dans lequel une personne éprouve des difficultés perturbant son bien-être physique ou affectif, dépassant ses capacités à les gérer.

Le stress entraîne des perturbations de la neuroplasticité et une connectivité synaptique anormale, ainsi que des conséquences mentales (dépression, anxiété) ou physiques.

Après des expériences traumatisantes, la résilience explique la récupération et le fait de réussir dans la vie malgré des conditions défavorables, de résister au stress et de bien fonctionner.

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Les thérapies cognitives et comportementales (TCC) s'intéressent à la partie visible de l'iceberg, celle qui fait souffrir. La pratique est centrée sur la cognition, c'est-à-dire les pensées et les croyances parfois erronées et négatives que cultive l'individu sur lui-même. Celles-ci peuvent générer un état de souffrance et un comportement névrotique (dépendance, phobies, T.O.C.) que la thérapie va alors s'attacher à corriger. Les thérapies brèves s'appuient sur une relation active entre le thérapeute et son patient dans l'apprentissage de nouveaux comportements.

Il s'agit de prendre conscience du mode de fonctionnement de son esprit et de favoriser une nouvelle attitude à l'égard des pensées et émotions. Les pensées peuvent être vues comme des évènements mentaux indépendamment de leur contenu. C'est un moyen de parvenir à une plus grande acceptation de soi et des évènements.
Elle peut permettre de calmer les angoisses trop fortes avant de laisser place à un travail en profondeur.

Au lieu de chercher à éviter les expériences émotionnelles désagréables, la TCC préconise de consacrer notre énergie à ce que nous valorisons, nos buts correspondant, à nos valeurs.
Elle cherche à favoriser l'acceptation des pensées, images, émotions, sensations désagréables dans les situations où leur évitement  conduit au renoncement des actions correspondant aux valeurs de la personne.


La TCC propose une démarche ne visant plus directement la diminution des symptomes, mais l'augmentation de la flexibilité psychologique en présence de ces symptomes.

Présentation des TCC : les thérapies cognitivo-comportementales 

Je reviens vite vers vous pour vous livrer d'autres articles et vous souhaite une bonne lecture et bon visionnage.

A bientôt, 

Nicole Pierret


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